1er mai ! faisons nous entendre !

La CGT organise une web radio pour le 1er mai. En direct, à 10h.

écouter, c’est manifester !

Tous ensemble nous construirons le monde d’après, plus solidaire avec plus de justice sociale et climatique.

Programme :

10h Intervention Agnes Naton Secrétaire Générale CGT AURA
10h20 Interview Pascal Dupas responsable CGT santé de la région AURA
10h30 Chronique : comment jouer au con finement proposé par Jérôme
10h45 Table ronde européenne sur les transports, les invités de cette table ronde : Valérie Solano responsable SEV syndicat des transports Suisse, Stéfano Malorgio Secrétaire Général Federation des transports CGIL Italie, Antoine Fatiga CGT France, commission transport CESER.

Les différents moments seront entrecoupés de poésie et de musique.

 

Le 1er mai 2020, écouter c’est manifester.

Un forum revendicatif est mis en place, ce même jour, pour que chaque auditeur, auditrice puisse parler de sa vision du monde d’après. Nous lutterons ensemble pour gagner de véritables nouveaux jours heureux. nous vous invitons à mettre vos commentaires en bas de cette page.

Imprimer cet article Télécharger cet article

35 réactions

  1. Merci à tous les camarades qui ont permis cette première et belle réussite. Avec cette émission de radio, vous avez sauvé ce qui aurait été un vide terrible. Oui : « On est là ! »

    1. Merci pour cette belle initiative. ….riche et variée !
      Que la force soit avec nous tous !
      Hey Pascal tu te débrouilles très bien, tu t’es découvert d nouvelles compétences !
      Belle journée à tous!
      BARBARA

    2. Salut Barbara,
      Salut à toutes & à tous les Camarades,

      Bravo et grand merci aux équipes qui ont contribué à la réalisation de cette émission CGT radiophonique en ligne !

      Bel état des lieux, et surtout très juste questionnement de la part d’Agnès NATON sur le devenir de notre société, dans laquelle le devenir sociétal et syndical s’avère indissociable des questions économico-environnementales.

      Excellente intervention de Pascal DUPAS, qui, en préambule, plante le décor en rappelant que depuis plus de 25 années (voire bientôt 30 !), sous tous les gouvernements successifs, l’Hôpital Public et la Santé Publique sont dépourvus de leurs qualités intrinsèques, dénaturés de leurs compétences médicales premières, dépossédés de leurs effectifs & de leur savoir, désargentés des moyens essentiels à leur bon fonctionnement, etc, etc., etc.

      La Sécurité Sociale, parmi les créations essentielles du Conseil National de la Résistance, est, elle aussi, dans le collimateur de l’oligarchie financière aux commandes de l’État français.
      Créée et pensée en pleine occupation hitlérienne par, notamment, Ambroise CROIZAT, structurée durant le conflit mondial et mise en oeuvre à l’issue immédiate de la guerre (ordonnances d’octobre 1945), cet organisme fondamental est apparu dans une France exsangue, délabrée, en ruines, mise à sac par l’occupant nazi et par l’industrie collaboratrice.
      Aujourd’hui, alors que jamais autant d’argent n’a circulé entre les mains de « capitaines d’industries », dans les griffes de conseils d’administration se distribuant des dividendes juteux (64 milliards de dollars en 2019 !), la rhétorique des dirigeants consiste à rappeler que la dette publique atteint des sommets (2460 milliards d’euros), excédant ainsi largement le P. I. B. (produit intérieur brut) de la France. Voici donc l’argument premier derrière lequel ils se retranchent : l’argent public, pour détricoter au fur et à mesure LA Sécu, notre Sécu, en en évoquant le perpétuel déficit dont on ne fait que nous rebattre les oreilles. Ils disent chercher à établir l’équilibre, alors que tout est mis en oeuvre pour aboutir, à terme, à mettre en exergue l’assurance santé privée. Bas les masques, mesdames & messieurs les ploutocrates, technocrates & autres oligarques !!!

      Tous ces « braves gens » aux commandes de l’État oublient de nous dire, au passage, que les répercussions de la crise financière de 2007 – 2008, générée + amplifiée + répercutée par l’ensemble du système bancaire-financier mondial, a eu un prix.
      Avant la crise, la croissance annuelle moyenne du PIB (produit intérieur brut) français en termes nominaux était de 3,89 %. Après la crise, cette croissance est passée à 2,07 %. À l’été 2017, 10 ans après la crise des « subprimes », l’impact de l’explosion de cette bulle financière sur la perte cumulée du P. I. B. français depuis 2008 était chiffré à… 1541 milliards d’euros !!!
      Ce chiffre vertigineux correspondait, toujours à la mi-2017, à 67,3 % du P. I. B. ; tout ceci s’est traduit par du chômage, des faillites, des situations sociales dégradées, des pertes de revenus… : bref, un climat social encore empiré.
      N’oublions pas d’ajouter à tout ceci les questions de « l’optimisation fiscale », de l’évasion fiscale, de la fraude fiscale, lesquelles nous coûtent chaque année quelques 80 milliards d’euros !
      Résultat des courses : le plafond des 110 % à 115 % d’endettement lié à la dette publique sera allègrement franchi dans le courant de cette année, au vu des conséquences de la pandémie SRAS-CoV-2 / Covid-19 en cours !

      Mais pour ce qui concerne la dégradation de la vie & du climat social, le ressenti n’est pas identique pour tous : les oligarques et autres constituantes de la classe dite « dominante » tiennent bien le coup !… Merci pour eux !
      Quand, comment, en quelle(s) occasion(s) prendra fin cette gigantesque mascarade ?
      À nous d’apporter notre pierre à l’édifice !

      À bientôt, Camarades.

      « La Lutte continue ! »

  2. Merci les Camarades!
    Excellente émission… mais je ne suis pas objectif.
    Je crois cependant qu’il ne faudrait pas que, dans la période, on s’oublie. Une pensée d’Agnès aux Camarades qui défendent leurs collègues, avec eux, sur leurs lieux de travail, au mépris des risques (de toutes sortes) n’aurait pas été de refus…
    Bravo aux Cheminots et aux Camarades des transports.
    Mention spéciale à la chronique historique, essentielle et même vitale. Merci Jerôme 😉
    Bonne fête des travailleurs et bonne santé à tous.
    Fraternellement.

    PS: Super playlist!

  3. Belle, inventive et forte manif et qui plus est bien à l’abri de la pluie. Avec un cynisme qui ne surprend pas, après avoir participé avec un zèle particulier à sa casse, Macron a reconnu les qualités de l’Etat-Providence et tout ce que cela suppose, je ne développe pas, nous savons tout ça. Alors soyons particulièrement vigilants, faisons en sorte qu’il tienne parole, ne le lâchons pas. Salut et Fraternité. Mino

  4. BONJOUR CAMARAES,
    La situation est totalement inédite, et l’on prévoit une immense récession que les gouvernements voudront faire payer aux peuples. Mais elle nous raconte aussi autre chose. En restant très prudent, car les différences sociales sont importantes, des constats s’imposent : les émissions de gaz à effet de serre ont chuté, les avions quasi disparu du ciel, moins de voitures circulent, les consommations sont plus locales, et le rythme trépidant s’est brisé. Sous les crânes, la tempête, des questionnements sur tout. Et si après le 11 mai on changeait tout ?

    Alors, « repartir de plus belle » ?

    Christine Lagarde, présidente de la BCE, a donné le cap le 9 avril. Parlant de la fin du confinement, filant la métaphore du coureur contraint de stopper son entraînement – l’économie mondiale à l’arrêt – elle a été sans ambiguïté : « Et on pourra repartir de plus belle ! » Le monde de l’après-Covid-19 n’est vu qu’en continuité avec le monde d’avant, le monde de la compétition, de la concurrence, du profit par la rotation accélérée des capitaux et des marchandises. Comme le dit si crûment le directeur de l’OFCE, « il faut que les ménages re-consomment comme avant en puisant sur l’épargne forcée ». Dans ce scénario, le prix effondré du pétrole est vu comme une opportunité formidable. Déjà le Medef veut imposer un moratoire sur les très timides contraintes environnementales en chantier au Parlement.

    Ou bien « tirer les freins d’urgence » ?

    « Il se peut que les révolutions soient l’acte par lequel l’humanité qui voyage dans le train tire les freins d’urgence. » Ainsi s’exprimait Walter Benjamin en 1940, discutant l’idée de Marx des révolutions comme locomotive de l’histoire mondiale. Le capitalisme nous a fait entrer dans une nouvelle ère, l’Anthropocène, ère de la rupture de tous les équilibres antérieurs de long terme de la vie sur Terre. La multiplication des phénomènes extrêmes comme les mégafeux et le Covid-19, ainsi que le réchauffement climatique, en sont des manifestations.

    Mais les capitalistes ne nous remettront pas les clés !

    Pour la baisse massive du temps de travail, pour les investissements décidés par nous, pour l’auto­gestion et l’auto-­organisation, les capitalistes sont l’obstacle majeur. Pour le soin, la sobriété, la vie bonne… ils n’ont que mépris, eux les obsédés du profit à court terme.

    Les reconversions si urgentes de secteurs entiers, avec la continuité de salaire, l’extension du domaine de la gratuité et des services publics, le renforcement de la Sécurité sociale, la répudiation de la facture Covid-19 que Macron va nous présenter, sont autant de luttes auxquelles nous participons. Elles heurtent de front le productivisme, l’extractivisme et le consumérisme effréné ­intrinsèques au capitalisme.

    Depuis le 17 mars, de manière temporaire, la pollution, les gaz à effet de serre, certaines productions inutiles ont diminué, le travail des « dernières de cordée » s’est révélé comme le plus vital. Il faut empêcher qu’à la brutalité du confinement – rendu nécessaire par les circonstances – ne succède la très grande violence de la reprise à leurs conditions. Le profit est discrédité comme jamais. C’est le moment pour imposer l’arrêt d’urgence, les ruptures durables, les solutions de long terme écosocialistes. L’heure est à l’inédit et à la plus grande détermination.
    NOS VIES VALENT PLUS QUE LEURS PROFITS.
    RIEN N’EST A EUX, TOUT EST A NOUS, TOUT CE QU’ILS ONT, ILS L’ONT VOLE :
    PARTAGE DU TEMPS DE TRAVAIL, PARTAGE DES RICHESSES, OU ALORS, ÇA VA PÉTER, ÇA VA PÉTER. …

  5. Belle, inventive et forte manif et qui plus est bien à l’abri de la pluie! Avec un cynisme qui ne surprend pas, après avoir participé avec un zèle particulier à sa casse, Macron a reconnu les vertus de l’Etat -Providence avec tout ce que cela suppose de protection sociale… Je ne développe pas, nous savons tout ça. Alors soyons vigilants, faisons en sorte qu’il tienne parole, ne le lâchons pas. A vous toutes et tous: Salut et Fraternité . Mino

  6. Notre Antoine, C l’meilleur!
    Fais moi penser à te passer un excellent bouquin de poche que j’ai récupéré au Salon du livre des Marches cet automne: Traverser les Alpes: la route en question. Par JM Martin & B Chateau, ed Presses Universitaires de Grenoble
    Paru en 1999 alors que « les trafic transalpin de marchandises [venait] d’être multiplié par 4 » et la route gagnait encore des parts de marché.
    Avec l’Initiative des Alpes, le système d’ècopoints et le transport combiné rail-route.
    Bises à toutes et à tous!
    Mino

  7. Pour un première , c’est une réussite qui démontre que la CGT , ces militants(es) sont pleins de ressources, pour ma part c’est mon 1er Mai ,depuis plus de 30 ans , que je ne suis pas dans la rue à manifester ni à participer à la fête des travailleurs sur le Bassin Annécien , mais heureux d’avoir pu écouter la radio ou la CGT s’est exprimée : ET C’EST TANT MIEUX

  8. merci pour ce moment, et vive la CGT, car il ne faut compter que sur nous pour changer les choses.

  9. Bonjour tous le monde depuis Annecy Seynod merci à la CGT haute Savoie de nous réaliser un 1er Mai un peu spécial sans user nos chaussures sur le pavé Annecien sous la pluie aujourd’hui.
    Gilbert

  10. Un grand merci pour toutes ces belles initiatives et surtout à tout les camarades qui luttent jour après jours pour un avenir meilleur .
    Fière de la CGT et fière d’en faire partie .
    Continuons la lutte ! Nos vies valent largement plus que leurs profits .
    #1ermai
    #lejourd’apres
    #plusjamaisça !
    #onnelacherajamaisrien

  11. Réponse à macron sur les chamailleries du 1er mai : NON nous ne sommes pas des enfants chamailleurs, mais des adultes responsables qui veulent l’arrêt de la casse sociale et nous nous battrons toujours afin que le monde d’après soit un monde d’équité.
    On ne lâche rien, ne nous laissons pas abuser par le discours du tous derrière l’unité nationale, mettant nos droits et nos libertés au placard pour servir le capital.

  12. Je pensais au poème suivant :

    Un matin
    je me lèverai
    dans un monde
    aux frontières épuisées

    Je marcherai
    parmi mes semblables
    toute peur anéantie

    chacun en sa lumière
    illuminant les autres

    Anne Soy
    31/01/2020

    Pour Le Jour d’Après’ c’est vous qui voyez !

  13. Bonjour camarades,
    Coucou du Creusot!
    Le muguet pousse bien.
    Salut Pierre, Dudu, Christophe, Pascal, Yves, Jean Paul, Dominique, Christophe, Agnès, Antoine, Samia, Odile,Alain,Gérard…..
    Et toutes et tous les autres.
    A bientôt
    Laurent.

    1. 1er mai 2020 : Pour le jour d’après imposons une Sécurité Sociale solidaire digne du XXIème siècle ! Ensemble préparons les luttes à venir, rejoignez la CGT !!!

  14. patrice
    je suis en Haute-Savoie je travail chez un transporteur sur Rumilly
    les transport FERLAY ( groupe CHALAVAN & DUC ) et je roule pour système u (U LOG)
    au niveaux du transport nous avons depuis le début de la semaine, je roule de trais bonheur le matin et je voie ceux qui me double c’est le grand retour des transporteur, roumain, lituanien, polonais, espagnole,
    qu’il reste sur le territoire français pendant 2 à 3 semaine, et il fond le boulot des transporteur français. car les plate forme logistique les font travaille a bas cous.
    il faux à tous prix remétrer le cabotage en route ou une grande parti de nos transporteur de moins de 50 salaries vont disparate et on va avoir des licenciements.
    bon courage à vous tous et protégé vous.

    1. BON’JOUR ‘DU ‘ I ER ‘MAI2020″ ,A TOUTES ET TOUS EN ‘CES. JOURS. DIFFICILES’ ET ‘DES. PE.N’SEES EMUES ,POUR. ‘NOS. ‘VRAIES COLLEGUES ,CONS CON »DUCTRICES. ‘TEURS ,PARTIES ‘TROP TOT’ ,( POUR ‘MOI’PERSO ,’MR MR’ ROUSSEAU PASCAL ‘CON’DUCTEUR DE CARS S.A.R.L. GAL. ‘LE. SAPPEY’. ) LE SALEVE’. ‘HTE. SAVOIES. ARVI’.PA KENAVO’ PACÉ. E SALUTE’. S.A.R.L. GAL. .ET ‘COLLEGUES.

  15. Des hôpitaux ont même manqué de médicaments.
    C’est abject !!
    Je propose la nationalisation des firmes Pharmaceutiques
    Avec des représentants du personnel qui entrent au directoire
    Pour décider de la relocalisation des médicaments fabriqués en Chine ou en Inde (Sanofi, en Irlande et Italie (Glaxo));
    Luis Oléarain

    1. « Avec des représentants du personnel qui entrent au directoire »
      Hein? Quoi? Tu veux bien préciser ton idée là Luis stp?
      Cte désir de couronner tout le monde!
      Mino

  16. Mon 1er Mai sans manifestation , à travers ce commentaire je souhaite que nous soyons nombreux (es) demain à se brancher sur la Radio du 1er mai , avec comme objectif que l’on soit encore plus nombreux (es) à se mobiliser , dans la rue , dans les entreprises, pour que nous vivions plus jamais ça et construire la société qui réponde aux besoins et revendications des salariés et de leur famille

  17. Relocalisons nos usines en France
    Consommons mieux moins et p’us proche
    Baisse des prix pour aider à consommer dans le secteur des loisirs
    Revalorisation des bas salaires
    Aide aux agriculteurs qui sont exploités par la grande distribution !!!

  18. Pour un monde plus solidaire, produisons mieux, produisons moins, réduisons le temps de travail pour vivre mieux et en bonne santé

    1. en complément de Quichou, produisons dans la proximité,et surtout décidons nous-mêmes de ces choix, de ces valeurs .

      1. La situation est totalement inédite, et l’on prévoit une immense récession que les gouvernements voudront faire payer aux peuples et aux salariés. Mais elle nous raconte aussi autre chose. En restant très prudent, car les différences sociales sont importantes, des constats s’imposent : les émissions de gaz à effet de serre ont chuté, les avions quasi disparu du ciel, moins de voitures circulent, les consommations sont plus locales, et le rythme trépidant s’est brisé. Sous les crânes, la tempête, des questionnements sur tout. Et si après le 11 mai on changeait tout ?

        Alors, « repartir de plus belle » ?

        Christine Lagarde, présidente de la BCE, a donné le cap le 9 avril. Parlant de la fin du confinement, filant la métaphore du coureur contraint de stopper son entraînement – l’économie mondiale à l’arrêt – elle a été sans ambiguïté : « Et on pourra repartir de plus belle ! » Le monde de l’après-Covid-19 n’est vu qu’en continuité avec le monde d’avant, le monde de la compétition, de la concurrence, du profit par la rotation accélérée des capitaux et des marchandises. Comme le dit si crûment le directeur de l’OFCE, « il faut que les ménages re-consomment comme avant en puisant sur l’épargne forcée ». Dans ce scénario, le prix effondré du pétrole est vu comme une opportunité formidable. Déjà le Medef veut imposer un moratoire sur les très timides contraintes environnementales en chantier au Parlement.

        Ou bien « tirer les freins d’urgence » ?

        « Il se peut que les révolutions soient l’acte par lequel l’humanité qui voyage dans le train tire les freins d’urgence. » Ainsi s’exprimait Walter Benjamin en 1940, discutant l’idée de Marx des révolutions comme locomotive de l’histoire mondiale. Le capitalisme nous a fait entrer dans une nouvelle ère, l’Anthropocène, ère de la rupture de tous les équilibres antérieurs de long terme de la vie sur Terre. La multiplication des phénomènes extrêmes comme les mégafeux et le Covid-19, ainsi que le réchauffement climatique, en sont des manifestations.

        Mais les capitalistes ne nous remettront pas les clés !

        Pour la baisse massive du temps de travail, pour les investissements décidés par nous, pour l’auto­gestion et l’auto-­organisation, les capitalistes sont l’obstacle majeur. Pour le soin, la sobriété, la vie bonne… ils n’ont que mépris, eux les obsédés du profit à court terme.

        Les reconversions si urgentes de secteurs entiers, avec la continuité de salaire, l’extension du domaine de la gratuité et des services publics, le renforcement de la Sécurité sociale, la répudiation de la facture Covid-19 que Macron va nous présenter, sont autant de luttes auxquelles nous participons. Elles heurtent de front le productivisme, l’extractivisme et le consumérisme effréné ­intrinsèques au capitalisme.

        Depuis le 17 mars, de manière temporaire, la pollution, les gaz à effet de serre, certaines productions inutiles ont diminué, le travail des « dernières de cordée » s’est révélé comme le plus vital. Il faut empêcher qu’à la brutalité du confinement – rendu nécessaire par les circonstances – ne succède la très grande violence de la reprise à leurs conditions. Le profit est discrédité comme jamais. C’est le moment pour imposer l’arrêt d’urgence, les ruptures durables, les solutions de long terme : socialisme ou barbarie ! L’heure est à l’inédit et à la plus grande détermination.
        NOS VIES VALENT PLUS QUE LEURS PROFITS !
        Tout est à nous, rien est à eux, tout ce qu’ils ont, ils l’ont volé : partage des richesses, partage du temps de travail ou alors ça va péter, ça va péter …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *